Activité 1 Habiter Lagos
définitions importantes

Bidonville
Ensemble des habitations construites avec des matériaux de récupération
Ensemble des habitations construites avec des matériaux de récupération
Les documents
Doc 1. Ochuko raconte...

Je passe jusqu’à 30 heures par semaine dans ma voiture pour me rendre sur mon lieu de travail sur l’île de Lagos. Je vis à 32 kilomètres de là, dans le quartier de Ojo.
Je pourrais parcourir cette distance en moins d’une heure sans les routes en mauvais état et surtout les gigantesques embouteillages chaque matin et chaque soir. Je mets donc environ trois heures pour me rendre au travail même si je quitte mon domicile dès 5 h 30. Je suis tout le temps fatigué et je fais une sieste de 20 ou 30 minutes dans mon bureau pour tenir le coup. Je passe plus de temps derrière mon volant qu’avec mes enfants.
Les nouveaux arrivants, le manque de terrains et de logements disponibles ont fait grimper les prix, repoussant toujours plus loin les moins fortunés. Je gagne correctement ma vie, mais je devrais payer trois fois plus que mon loyer actuel si je souhaitais vivre plus près de mon bureau.
D’après www.jeuneafrique.com, AFP, 22 janvier 2014.
Je pourrais parcourir cette distance en moins d’une heure sans les routes en mauvais état et surtout les gigantesques embouteillages chaque matin et chaque soir. Je mets donc environ trois heures pour me rendre au travail même si je quitte mon domicile dès 5 h 30. Je suis tout le temps fatigué et je fais une sieste de 20 ou 30 minutes dans mon bureau pour tenir le coup. Je passe plus de temps derrière mon volant qu’avec mes enfants.
Les nouveaux arrivants, le manque de terrains et de logements disponibles ont fait grimper les prix, repoussant toujours plus loin les moins fortunés. Je gagne correctement ma vie, mais je devrais payer trois fois plus que mon loyer actuel si je souhaitais vivre plus près de mon bureau.
D’après www.jeuneafrique.com, AFP, 22 janvier 2014.
Doc 2. Carte de Lagos
Doc 3. Une solution aux embouteillages
« Cela fait presque 40 ans qu’on est confrontés au problème des embouteillages », reconnaît Dayo Mobereola, le directeur du bureau LAMATA en charge des transports à Lagos. « Nous avons maintenant un plan d’aménagement pour anticiper l’avenir et éviter la paralysie. Il s’étend sur 30 ans pour 20 milliards de dollars et propose 9 lignes de bus et 7 trains de banlieue pour que les Nigérians renoncent à leur voiture ».
Mais la construction de ces nouvelles infrastructures passe par la destruction de bidonvilles1 entiers, sans compensation pour leurs habitants, ce qui crée de nouveaux problèmes : ceux-ci risquent de devoir aller vivre encore plus loin de leur travail.
■ D’après www.jeuneafrique.com, AFP, 22 janvier 2014.
« Cela fait presque 40 ans qu’on est confrontés au problème des embouteillages », reconnaît Dayo Mobereola, le directeur du bureau LAMATA en charge des transports à Lagos. « Nous avons maintenant un plan d’aménagement pour anticiper l’avenir et éviter la paralysie. Il s’étend sur 30 ans pour 20 milliards de dollars et propose 9 lignes de bus et 7 trains de banlieue pour que les Nigérians renoncent à leur voiture ».
Mais la construction de ces nouvelles infrastructures passe par la destruction de bidonvilles1 entiers, sans compensation pour leurs habitants, ce qui crée de nouveaux problèmes : ceux-ci risquent de devoir aller vivre encore plus loin de leur travail.
■ D’après www.jeuneafrique.com, AFP, 22 janvier 2014.
Doc 6. Une métropole pauvre qui se transforme lentement
Les autorités locales ont marqué des points : chute de l’insécurité, retour de l’ordre au bord des routes, création de squares et d’éclairages, extension du réseau d’eau, construction de quartiers résidentiels, multiplication par 500 du nombre de camions de collecte des ordures…
Les élus locaux le reconnaissent : les efforts de modernisation se sont concentrés sur le centre des affaires et les banlieues sécurisées pour riches Nigerians et expatriés1 fortunés.
Mais la rénovation urbaine s’étend peu à peu aux quartiers populaires et souvent insalubres2. C’est ici que se concentrent les deux tiers de la population, le petit peuple de Lagos, avec ses commerçants, vendeurs des rues, chauffeurs de taxis, chômeurs.
■ D’après Olivier Tallès, « Lagos, ville africaine en devenir », La Croix, 1er février 2013.
1. Étranger venu travailler dans un autre pays que le sien.
2. Qui manque d’hygiène et d’équipements simples.
Les autorités locales ont marqué des points : chute de l’insécurité, retour de l’ordre au bord des routes, création de squares et d’éclairages, extension du réseau d’eau, construction de quartiers résidentiels, multiplication par 500 du nombre de camions de collecte des ordures…
Les élus locaux le reconnaissent : les efforts de modernisation se sont concentrés sur le centre des affaires et les banlieues sécurisées pour riches Nigerians et expatriés1 fortunés.
Mais la rénovation urbaine s’étend peu à peu aux quartiers populaires et souvent insalubres2. C’est ici que se concentrent les deux tiers de la population, le petit peuple de Lagos, avec ses commerçants, vendeurs des rues, chauffeurs de taxis, chômeurs.
■ D’après Olivier Tallès, « Lagos, ville africaine en devenir », La Croix, 1er février 2013.
1. Étranger venu travailler dans un autre pays que le sien.
2. Qui manque d’hygiène et d’équipements simples.
Doc 7. Le marché de Balogun sur l’île de Lagos (2015)
Les marchés à Lagos sont des lieux où les populations se mélangent, où pauvreté et richesse cohabitent. Plus de deux cents origines s’y retrouvent, soit une multitude de langues et de cultures