Activité 2 - Industrialisation et migrations EUropéennes

Problématique de la séance : Quelles sont les conséquences de l’industrialisation sur la démographie européenne ?

Définitions importantes :
Un émigré : personne qui quitte son pays d'origine pour s’installer ailleurs.
Un émigré : personne qui quitte son pays d'origine pour s’installer ailleurs.
la migration europeenne
Doc 1. l'évolution de la population européenne au XIXe siècle
Source : Biraben, Population et sociétés N°394, octobre 2003
Doc 2. Portrait de Louis Pasteur, inventeur du vaccin contre la rage
Au XIXe siècle les progrès techniques stimulent de nombreux domaines. Les progrès de la médecine et de l'hygiène permettent de réduire très fortement la mortalité (notamment la mortalité infantile). Malgré les progrès de l'agriculture les population restent néanmoins sensibles aux mauvaises récoltes et le risque de famine n'est pas totalement écarté.
Au XIXe siècle les progrès techniques stimulent de nombreux domaines. Les progrès de la médecine et de l'hygiène permettent de réduire très fortement la mortalité (notamment la mortalité infantile). Malgré les progrès de l'agriculture les population restent néanmoins sensibles aux mauvaises récoltes et le risque de famine n'est pas totalement écarté.
Doc 3. Les migrations au XIXe siècle
Entre 1800 et 1910, le coût des transports terrestres diminue de plus de 90 %. Celui des transports transatlantiques diminue d’environ 60 %. [...]
La population de l’Europe passe de 187 millions en 1800 à 401 millions en 1914. La misère autant que les progrès de la navigation ou l’appel des nouveaux mondes poussent les Européens au départ |
Source: Carte issue de l'article "Naissance du monde", Kenneth Pomeranz, L'Histoire n°425-426, juillet-août 2016.
L'Exemple des migrations irlandaises
Doc 6. Une historienne explique la situation de l'Irlande au XIXe siècle
" Comment expliquer que, « dans une période d'abondance, dans le pays le plus prospère de notre époque, un peuple meure de faim " ? Gladstone évoque la famine qui sévissait alors en Irlande depuis l'automne 1845. Au début des années 1850, le bilan démographique et social de cette catastrophe est déjà très lourd et représente un million de morts et un million et demi d'émigrés pour un pays qui comptait 8,5 millions d'habitants en 1841.
C'est le mildiou, maladie due à un champignon parasitaire, qui est à l'origine de la « famine de la pomme de terre ». En effet, le Phytophthora infestans, vraisemblablement transporté par des navires venant d'Amérique du Nord, atteint l'Europe du Nord-Ouest à l'été 1845. Les conditions météorologiques de cet été-là (pluie et vent) contribuent à la propagation de la maladie. A l'automne, un tiers de la récolte habituelle irlandaise est perdu. Les petits paysans irlandais sont particulièrement affectés car, depuis le début du XIXe siècle, l'essentiel de leur régime alimentaire repose sur la consommation de cette denrée. On pouvait à l'époque limiter les dégâts sociaux d'une récolte désastreuse
La famine tue de deux manières : on estime que deux tiers des victimes meurent littéralement de faim [...] et qu'un tiers succombent à toutes les épidémies [...] qui se propagent aisément au sein d'une population très affaiblie et concentrée dans les asiles pour pauvres et les grandes villes. Les enfants sont particulièrement touchés par la tuberculose et la fièvre scarlatine.
Source : Géraldine Vaughan "la famine en Irlande", dans l'Histoire n°419, janvier 2016
C'est le mildiou, maladie due à un champignon parasitaire, qui est à l'origine de la « famine de la pomme de terre ». En effet, le Phytophthora infestans, vraisemblablement transporté par des navires venant d'Amérique du Nord, atteint l'Europe du Nord-Ouest à l'été 1845. Les conditions météorologiques de cet été-là (pluie et vent) contribuent à la propagation de la maladie. A l'automne, un tiers de la récolte habituelle irlandaise est perdu. Les petits paysans irlandais sont particulièrement affectés car, depuis le début du XIXe siècle, l'essentiel de leur régime alimentaire repose sur la consommation de cette denrée. On pouvait à l'époque limiter les dégâts sociaux d'une récolte désastreuse
La famine tue de deux manières : on estime que deux tiers des victimes meurent littéralement de faim [...] et qu'un tiers succombent à toutes les épidémies [...] qui se propagent aisément au sein d'une population très affaiblie et concentrée dans les asiles pour pauvres et les grandes villes. Les enfants sont particulièrement touchés par la tuberculose et la fièvre scarlatine.
Source : Géraldine Vaughan "la famine en Irlande", dans l'Histoire n°419, janvier 2016