Activité 2- La collabOration
définitions importantes

Milice : La Milice française, souvent appelée simplement la Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le régime de Vichy pour lutter contre la Résistance considérée par le régime de Vichy comme terroriste.
STO : Service du travail obligatoire : mobilisation de jeunes français de 20 à 23 ans, envoyés par le régime de Vichy pour travailler dans les usines allemandes et soutenir l'effort de guerre
STO : Service du travail obligatoire : mobilisation de jeunes français de 20 à 23 ans, envoyés par le régime de Vichy pour travailler dans les usines allemandes et soutenir l'effort de guerre
Activité reprise du manuel Nathan 2016 p. 80-81
Les documents
Doc 1. Pétain engage la France dans la Collaboration
Français, J’ai rencontré jeudi dernier le chancelier du Reich. […] C’est librement que je me suis rendu à l’invitation du Führer […]. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J’en ai accepté le principe. […]. C’est dans l’honneur et pour maintenir l’unité française […] que j’entre aujourd’hui dans la voie de la collaboration. Ainsi, dans un avenir prochain, pourrait être allégé le poids des souffrances de notre pays, amélioré le sort de nos prisonniers, atténuée la charge des frais d’occupation. Ainsi pourraient être assouplie la ligne de démarcation et facilités l’administration et le ravitaillement du territoire. Discours radiodiffusé du maréchal Pétain, 30 octobre 1940. |
Pétain rencontre Hitler à Montoire en octobre 1940
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Doc 2. Lettre d'un membre de la milice interceptée par la Résistance : le rôle de la Milice (voir définition) :
Dans l’attente de parachutages massifs d’armes, des résistants sont regroupés sur le plateau des Glières en Haute-Savoie. Le plateau est investi par la Milice et les Allemands en mars 1944.
On tombe sur une patrouille allemande qui se met en batterie sur nous. Aussitôt, j’ai crié : « Französische Miliz! » Ils ont compris. Je me suis expliqué avec leur sous-officier qui s’est mis à ma disposition pour attaquer en ligne de bataille ; je l’ai guidé et, sur mes renseignements, nous avons fouillé la campagne. Après avoir patrouillé, je lui ai dit que le type était sans doute caché dans les bois ; il m’a remercié et nous sommes partis chacun de notre côté. On est très estimé des Allemands et, quand ils nous voient, ils viennent tous nous serrer la main
Lettre d’un milicien, interceptée par la Résistance, publiée dans Glières, première bataille de la Résistance, 1946.
1. « Französische Miliz! » = milice française en Allemand.
Dans l’attente de parachutages massifs d’armes, des résistants sont regroupés sur le plateau des Glières en Haute-Savoie. Le plateau est investi par la Milice et les Allemands en mars 1944.
On tombe sur une patrouille allemande qui se met en batterie sur nous. Aussitôt, j’ai crié : « Französische Miliz! » Ils ont compris. Je me suis expliqué avec leur sous-officier qui s’est mis à ma disposition pour attaquer en ligne de bataille ; je l’ai guidé et, sur mes renseignements, nous avons fouillé la campagne. Après avoir patrouillé, je lui ai dit que le type était sans doute caché dans les bois ; il m’a remercié et nous sommes partis chacun de notre côté. On est très estimé des Allemands et, quand ils nous voient, ils viennent tous nous serrer la main
Lettre d’un milicien, interceptée par la Résistance, publiée dans Glières, première bataille de la Résistance, 1946.
1. « Französische Miliz! » = milice française en Allemand.
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Doc 5. Le gouvernent de Vichy et e génocide des Juifs
Pierre Laval est nommé chef du gouvernement de Vichy en avril 1942.
Objet : Déportation de France des Juifs À Paris, le 2 juillet 1942 Les pourparlers avec le gouvernement français ont abouti, jusqu’à présent, au résultat suivant : L’ensemble des Juifs apatrides1 de zone occupée et de zone non occupée seront tenus prêts à notre disposition en vue de leur évacuation. Le président Laval2 a proposé que, lors de la déportation des familles juives de la zone occupée, les enfants âgés de moins de seize ans soit emmenés eux aussi. La question des enfants juifs restant en zone occupée ne les intéresse pas. […]. Signé : Dannecker, SS ■ Cité par Serge Klarsfeld, Vichy-Auschwitz, Le rôle de Vichy dans la solution finalede la question juive en France, Fayard, 1983. 1. Sans patrie. 2. Chef du gouvernement du maréchal Pétain. |
Doc 6. La police de Vichy arrête et déporte des Juifs
Départ des Juifs pour un camp d’internement dans la région d'Orléans, Paris, mai 1941.
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