Activite 2 - Berlin, Symbole de la guerre froide

Problématique de la séance : Comment Berlin devient-il un enjeu symbolique de la guerre froide ?

Définitions importantes :
- Un blocus : isolement d’un territoire dans le but de couper l’accès à tout ravitaillement.
- La RDA : République démocratique allemande. État est-allemand fondé le 7 octobre 1949 (capitale : Berlin-Est), allié du bloc soviétique.
- La RFA : République fédérale d’Allemagne. État ouest-allemand fondé le 23 mai 1949 (capitale : Bonn), allié du bloc américain.
Reperes :
En 1945, Les Etats-Unis, la France et l'URSS partagent l’Allemagne et Berlin en 4 zones d'occupation. La ville devient un enjeu important pour les deux blocs. Elle connait deux crises majeures durant la guerre froide.
Doc 1. L’Allemagne de 1945 à 1990
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Doc 2. Le Blocus de Berlin
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Doc 3. "Le vote avec les pieds"
Déçu par le mode de vie à l'Est, de nombreux Allemands de l'Est partent à l'Ouest. On parle parfois de "vote avec les pieds pour parler de cette migration".
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Doc 4. La construction du mur de Berlin en 1961
Le mur de Berlin appelé « mur de la honte » pour les Allemands de l'Ouest et officiellement appelé par le gouvernement est-allemand « mur de protection antifasciste », est érigé en plein Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA), qui tente ainsi de mettre fin à l'exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le mur, composante de la frontière intérieure allemande, sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le rideau de fer. Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut, avec un chemin de ronde, 302 miradors et dispositifs d'alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel. Un nombre indéterminé de personnes furent victimes des tentatives de franchissement du mur. En effet, des gardes-frontière est-allemands et des soldats soviétiques n'hésitèrent pas à tirer sur des fugitifs. (Extrait de l'article "mur de Berlin", Wikipédia. |
Doc 5. Le président Kennedy à Berlin Il est beaucoup de personnes dans le monde qui [...] disent qu’ils ne comprennent pas où se situe le problème entre le monde libre et le monde communiste. Qu’ils viennent à Berlin [...]. La liberté rencontre de nombreux obstacles et la démocratie n’est pas parfaite, mais nous n’avons jamais dû monter un mur pour garder notre peuple, pour l’empêcher de nous quitter [...]. Même si le mur est la démonstration la plus évidente et la plus éclatante des échecs du système communiste, nous n’en tirons aucune satisfaction car il [...] [est] un crime contre l’humanité qui désunit les familles, sépare maris et femmes, frères et sœurs, et divise un peuple qui désire être unifié [...]. Tous les hommes libres, où qu’ils vivent, sont citoyens de Berlin, c’est pourquoi, en homme libre, je réclame l’honneur de dire : « Ich bin ein Berliner »1. Discours du président américain John F. Kennedy à l’hôtel de ville de Berlin, 26 juin 1963. (1) Je suis Berlinois |
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