Activite 2

Problématique de la séance :

Définitions importantes :
La « pacification » : terme employé par l’armée française pour évoquer une conquête militaire brutale.
Indigène : Nom donné aux populations implantées sur le territoire avant la colonisation.
La « pacification » : terme employé par l’armée française pour évoquer une conquête militaire brutale.
Indigène : Nom donné aux populations implantées sur le territoire avant la colonisation.
Doc 1. Carte de la conquête de l'Algérie
Doc 2. Prise de la smala d’Abd el-Kader à Taguin
Horace Vernet, Prise de la smala d’Abd el-Kader à Taguin, le 16 mai 1843, peinture de 1844, 4,89 x 21,39 m (musée national du château de Versailles).
Doc 3. Pacifier et cultiver l’Algérie
Le général Bugeaud, arrivé en Algérie en 1836, en devient le gouverneur général peu après. Il est l’un des acteurs les plus importants de la « pacification » de l’Algérie. Il faut que les Arabes soient soumis ; que le drapeau de la France soit seul debout sur cette terre d’Afrique. Mais la guerre indispensable aujourd’hui n’est pas le but. La conquête serait stérile sans la colonisation [...]. Colonisation et agriculture sont absolument synonymes ; mais on ne cultive qu’avec la sécurité et la sécurité ne s’obtient que par la paix. Thomas Robert Bugeaud, Écrits, 1837 |
Doc 4. Portrait du général Bugeaud, XIXᵉ siècle.
|
Doc 5.La violence de la conquête de l’Algérie
Cher frère [...],
Je me suis battu presque tous les jours, de 5 h du matin jusqu’à 7 h du soir ; j’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ 200, ont été brulés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés1 [...]. Les Kabyles2, au nombre d’environ 2 000, avaient fait la faute de s’entasser sur une longue crête boisée, défendue à gauche par un ravin profond et à droite par une plaine accidentée [...]. J’ai envoyé dans le ravin le bataillon de tirailleurs indigènes [...]. Au signal d’un coup de canon, toutes les troupes se sont élancées au pas de charge. La cavalerie a été couper la retraite aux Kabyles à plus de 2 km, et les a rejetés dans un ravin et sur les baïonnettes des zouaves3. Alors ce n’a plus été qu’une déroute et un massacre. 431 Kabyles comptés sont restés sur le terrain.
Lettre du général de Saint-Arnaud à M. de Forcade, le 25 mai 1851.