Activité 3 - la question de la pauvreté : l'exemple du Bangladesh
définitions importantes

ONG : (Organisation Non Gouvernementale) : association indépendante des gouvernements qui mène des projet humanitaire ou de développement.
Les documents
Doc 1. Carte de la pauvreté dans le monde
Doc 2. Le travail des enfants au Bangladesh
Selon [...] étude menée par l'organisation Overseas Development Institute (ODI), basée à Londres, 15% des enfants entre 6 et 14 ans des bidonvilles de la capitale bangladaise Dacca ne vont pas à l'école et travaillent à temps plein. Ce chiffre grimpe à 50% à l'âge de 14 ans. Les deux tiers des filles travailleuses interrogées par les chercheurs de l'ODI étaient employées dans le secteur textile, qui pèse 30 milliards de dollars dans l'économie du Bangladesh et se trouve en pleine expansion.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/12/07/97001-20161207FILWWW00154-bangladesh-les-enfants-travaillent-64h-par-semaine.php |
Doc 3. Les données du développement
Doc 4. L'action des citoyen pour le développement du Bangladesh
On ne parle du Bangladesh que pour ses problèmes : exploitation des ouvriers du textile, pauvreté, inondations, soubresauts politiques… Ce pays accomplit pourtant des miracles pour s’en sortir, en bonne partie grâce au BRAC [Comité pour l'avancement rural au Bangladesh], une ONG fondée en 1972 par Fazle Hasan Abed. [...] Plus grande ONG au monde, avec 120 000 employés dans 10 pays et 135 millions de bénéficiaires, le BRAC est l’« ingrédient magique » du Bangladesh, selon The Economist (novembre 2012). Car il est partout : construction d’écoles, de garderies et même d’une université, santé, plantations agricoles, microcrédit, cours d’éducation sexuelle pour les ados… Et son influence est majeure : de 1990 à 2010, l’espérance de vie a progressé de 10 ans, l’extrême pauvreté a reculé de moitié et la scolarisation — notamment des filles — a explosé. Isabelle Grégoire, "Bangladesh : les petits miracles de Fazle Hasan Abed", L'Actualité, 2 janvier 2015, www.lactualié.com. |
Fazle Hasan Abed dans une école fondée par son ONG à Dacca, la capitale du pays. «La clé du développement, c’est de changer la culture.» – Photo : BRAC/Sumon Yusuf
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