ACTIVITÉ 5 - Cuba et et le risque de l'apocalypse nucleaire

Problématique de la séance : Pourquoi la crise des missiles de Cuba est-elle une crise majeure de la guerre froide ?

Définitions importantes :
Blocus: Isolement d’un territoire en coupant toute communication et tout ravitaillement venus de l’extérieur
Blocus: Isolement d’un territoire en coupant toute communication et tout ravitaillement venus de l’extérieur
Reperes
En 1962 les Américains découvrent que l'URSS a placé des bases de lancement de missiles nucléaires sur le territoire cubain. Depuis la Révolution menée par Fidel Castro en 1959, Cuba est en conflit avec les Etats-Unis et s'est progressivement rapproché de l'URSS. La menace de ces missiles et leur découverte déclenche alors une des crises les plus grave de la guerre froide.
|
Doc 1. Carte récapitulant la crise de Cuba
Source : manuel Hatier
Doc 2. Une "une" de presse française sur Cuba
|
Doc 3. Le Bras de fer nucléaire
|
Doc 4. La réaction du président Kennedy
Au cours de la dernière semaine, nous avons eu des preuves incontestables de la construction de plusieurs bases de fusées dans cette île opprimée. […]
J’ai donné des instructions pour que soient prises immédiatement les mesures initiales suivantes :
• […] Une stricte quarantaine(1) sera appliquée sur tout l’équipement militaire offensif à destination de Cuba […].
• Les États-Unis auront pour politique de considérer tout lancement d’un engin nucléaire à partir de Cuba contre une nation quelconque du continent américain comme une attaque de l’Union soviétique contre les États-Unis, attaque exigeant une riposte sur une grande échelle contre l’Union soviétique […].
• Conformément à la charte des Nations unies, nous demandons ce soir une réunion d’urgence du Conseil de sécurité(2) […].
• Je fais appel à M. Khrouchtchev afin qu’il mette fin à cette menace […]. Je lui demande d’abandonner cette politique de domination mondiale et de participer à un effort historique en vue de mettre fin à une périlleuse course aux armements et de transformer l’histoire de l’Homme.
■ Discours du président américain John F. Kennedy, le 22 octobre 1962.
1. Le blocus. 2. De l’ONU.
Au cours de la dernière semaine, nous avons eu des preuves incontestables de la construction de plusieurs bases de fusées dans cette île opprimée. […]
J’ai donné des instructions pour que soient prises immédiatement les mesures initiales suivantes :
• […] Une stricte quarantaine(1) sera appliquée sur tout l’équipement militaire offensif à destination de Cuba […].
• Les États-Unis auront pour politique de considérer tout lancement d’un engin nucléaire à partir de Cuba contre une nation quelconque du continent américain comme une attaque de l’Union soviétique contre les États-Unis, attaque exigeant une riposte sur une grande échelle contre l’Union soviétique […].
• Conformément à la charte des Nations unies, nous demandons ce soir une réunion d’urgence du Conseil de sécurité(2) […].
• Je fais appel à M. Khrouchtchev afin qu’il mette fin à cette menace […]. Je lui demande d’abandonner cette politique de domination mondiale et de participer à un effort historique en vue de mettre fin à une périlleuse course aux armements et de transformer l’histoire de l’Homme.
■ Discours du président américain John F. Kennedy, le 22 octobre 1962.
1. Le blocus. 2. De l’ONU.
Doc 5. La résolution du conflit vue par N. Khrouchtchev
Le président Kennedy, dans un ultimatum, exigea que nous retirions les fusées et les bombardiers amenés à Cuba. […] Je compris qu’il devenait urgent de reconsidérer notre position. Camarades, dis-je, il nous faut trouver un moyen de sortir de ce conflit sans nous humilier. En même temps, bien sûr, nous devons prendre garde à ne pas compromettre la situation de Cuba1.
Une note fut envoyée aux Américains dans laquelle nous nous déclarions prêts à évacuer les fusées et les bombardiers si le Président nous donnait l’assurance que Cuba ne ferait l’objet d’aucune invasion de la part des États-Unis ou de tout autre pays. Finalement, Kennedy céda et accepta de faire une déclaration dans laquelle il prenait cet engagement.
■ Jean-Pierre Vivet,
Les Mémoires de l’Europe. L’Europe moderne, Robert Laffont, 1973.
1. C’est-à-dire préserver le régime communiste de Fidel Castro, allié de l’URSS.
Cliquer ici pour modifier.