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Repères
Les centres de mise à mort entre 1941 et 1945
Le plan du camps d'Auschwitz
Les documents
Doc 1. Arrivée d’un convoi de Juifs de Hongrie en juin 1944
Les Juifs et les Tziganes arrivent à Auschwitz après un long voyage en train dans des conditions déplorables. Ceux qui survivent au voyage subissent une sélection : les plus faibles, jugés inaptes au travail sont envoyés à la mort. Les autres sont dépouillés de leurs biens et forcé à travailler.
Source : mémorial de Yad Vashem
Source : mémorial de Yad Vashem
Doc 2. Auschwitz, la mort de masse : Déposition du commandant du camp lors du procès de Nuremberg
Après la guerre certains responsables nazis furent jugés à Nuremberg.
En juin 1941, je reçus l’ordre d’organiser l’extermination à Auschwitz […].
Je me rendis à Treblinka(1) pour voir comment s’effectuaient les opérations d’extermination. Le commandant du camp de Treblinka me dit qu’il avait fait disparaître 80 000 détenus en six mois. Il s’occupait plus particulièrement des Juifs du ghetto de Varsovie. Il utilisait l’oxyde de carbone. Cependant, ses méthodes ne me parurent pas très efficaces. Aussi, quand j’installai le bâtiment d’extermination d’Auschwitz, mon choix se porta sur le zyklon B(2) […] que nous laissions tomber dans la chambre de mort par une petite ouverture.
[…] Nous savions que les gens étaient morts lorsqu’ils cessaient de crier. Ensuite nous attendions environ une demi-heure avant d’ouvrir les portes et d’enlever les corps. Une fois les corps sortis, nos commandos spéciaux leur retiraient bagues et alliances, ainsi que l’or des dents.
■ Déposition de Rudolf Höss, commandant du camp d’Auschwitz,
au procès de Nuremberg, cité par W. L. Shirer, Le IIIe Reich, Agence Michelle Lapautre, 1960.
1. Centre de mise à mort près de Varsovie en Pologne.
2. Puissant insecticide utilisé pour gazer les Juifs.
Après la guerre certains responsables nazis furent jugés à Nuremberg.
En juin 1941, je reçus l’ordre d’organiser l’extermination à Auschwitz […].
Je me rendis à Treblinka(1) pour voir comment s’effectuaient les opérations d’extermination. Le commandant du camp de Treblinka me dit qu’il avait fait disparaître 80 000 détenus en six mois. Il s’occupait plus particulièrement des Juifs du ghetto de Varsovie. Il utilisait l’oxyde de carbone. Cependant, ses méthodes ne me parurent pas très efficaces. Aussi, quand j’installai le bâtiment d’extermination d’Auschwitz, mon choix se porta sur le zyklon B(2) […] que nous laissions tomber dans la chambre de mort par une petite ouverture.
[…] Nous savions que les gens étaient morts lorsqu’ils cessaient de crier. Ensuite nous attendions environ une demi-heure avant d’ouvrir les portes et d’enlever les corps. Une fois les corps sortis, nos commandos spéciaux leur retiraient bagues et alliances, ainsi que l’or des dents.
■ Déposition de Rudolf Höss, commandant du camp d’Auschwitz,
au procès de Nuremberg, cité par W. L. Shirer, Le IIIe Reich, Agence Michelle Lapautre, 1960.
1. Centre de mise à mort près de Varsovie en Pologne.
2. Puissant insecticide utilisé pour gazer les Juifs.
Doc 3. Dessin d'un survivant Les Sonderkomando sortant les victimes des chambre à gaz.
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Doc 4. Dessin d'un survivant: La salle du four crématoire III (KIII)
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Source : Dessins de David Olère, 1945 et 1946, mussée des combattants du Ghetto, Israël.
David Olère a été déporté à Auchwitz, où il longtemps fait partie du Sonderkomando du KIII (crématoire). Le Sonderkomando est une unité de prisonnier qui était chargée de s'occuper des chambres à gaz.
David Olère a été déporté à Auchwitz, où il longtemps fait partie du Sonderkomando du KIII (crématoire). Le Sonderkomando est une unité de prisonnier qui était chargée de s'occuper des chambres à gaz.
Doc 5. Le destin des détenus au travail
Primo Levi, résistant juif italien, il est un survivant du camps’ d'Auschwitz où il est déporté a en 1944.
Au bout de quinze jours de Lager (camp), je connais déjà la faim réglementaire, cette faim chronique que les hommes libres ne connaissent pas, qui fait rêver la nuit et s’installe dans toutes les parties de notre corps. […] Je pousse des wagons, je manie la pelle, je fonds sous la pluie et je tremble dans le vent. Déjà mon corps n’est plus mon corps, j’ai le ventre enflé, les membres desséchés, le visage bouffi le matin et creusé le soir ; chez certains, la peau est devenue jaune, chez d’autres, grise ; quand nous restons trois ou quatre jours sans nous voir, nous avons du mal à nous reconnaître.
■ Primo Levi, Si c’est un homme,Julliard, 1987, 1994, Robert Laffont, 1996.
Primo Levi, résistant juif italien, il est un survivant du camps’ d'Auschwitz où il est déporté a en 1944.
Au bout de quinze jours de Lager (camp), je connais déjà la faim réglementaire, cette faim chronique que les hommes libres ne connaissent pas, qui fait rêver la nuit et s’installe dans toutes les parties de notre corps. […] Je pousse des wagons, je manie la pelle, je fonds sous la pluie et je tremble dans le vent. Déjà mon corps n’est plus mon corps, j’ai le ventre enflé, les membres desséchés, le visage bouffi le matin et creusé le soir ; chez certains, la peau est devenue jaune, chez d’autres, grise ; quand nous restons trois ou quatre jours sans nous voir, nous avons du mal à nous reconnaître.
■ Primo Levi, Si c’est un homme,Julliard, 1987, 1994, Robert Laffont, 1996.