Activité 4 - le génocide Arménien
définitions importantes

Arméniens : En 1914 les Arméniens constituent un peuple chrétiens, minoritaire dans l'empire Ottoman qui est majoritairement composé de Turcs musulmans.
Déportation : Déplacement forcé d'une population vers une région isolée ou des camps (souvent dans de très mauvaises conditions)
Génocide : Extermination programmée, organisée et systématique de tout un peuple (en raison de son origine, de sa religion...)
Déportation : Déplacement forcé d'une population vers une région isolée ou des camps (souvent dans de très mauvaises conditions)
Génocide : Extermination programmée, organisée et systématique de tout un peuple (en raison de son origine, de sa religion...)
Les documents
En 1914, la minorité arménienne (plus de deux millions d’habitants) vit surtout dans les parties orientales de l’Empire ottoman. Marqué par les défaites militaires et les tensions au sein de l’État, le gouvernement ottoman décide la déportation et le massacre des Arméniens en 1915-1916, provoquant la mort d’environ 1,2 à 1,5 million d’entre eux.
Chronologie :
1914: Entrée en guerre de l'Empire ottoman
1915 : génocide du peuple arménien
1918 : défaite de l'Empire ottoman.
1924 : Naissance de la Turquie actuelle
Chronologie :
1914: Entrée en guerre de l'Empire ottoman
1915 : génocide du peuple arménien
1918 : défaite de l'Empire ottoman.
1924 : Naissance de la Turquie actuelle
Doc 1. Carte de la situation de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale
Doc 2. L'ordre du ministre de l'intérieur Talaat Pacha pour déclencher les massacres
Doc 3. Le témoignage d'un arménien
Au mois de février 1916, avec 30 000 déportés, nous sommes arrivés à Ras ul-Aïn par longs convois ferroviaires [...]. Chaque jour de grands convois étaient mis en route pour être soi disant expédiés vers Deir ez-Zor ou Mossoul, alors que personne ne parvenait jusqu’à ces endroits. Par la suite, j'ai vu[...], à quatre heures de Ras ul-Aïn, des quantités de puits remplis d’un nombre incalculable de cadavres [...]. Ceux qui, affamés et assoiffés, n’étaient plus en état de marcher suppliaient « une balle, une balle ». Mais utiliser une balle pour un Arménien était considéré comme du gaspillage. Le poignard, toujours le poignard. Nous avons finalement marché une heure durant en laissant derrière nous nombre de gens qui furent égorgés.
Témoignage de Garabèd K. Mouradian, 13 décembre 1918, cité dans Revue d’histoire arménienne contemporaine, 1998.
Au mois de février 1916, avec 30 000 déportés, nous sommes arrivés à Ras ul-Aïn par longs convois ferroviaires [...]. Chaque jour de grands convois étaient mis en route pour être soi disant expédiés vers Deir ez-Zor ou Mossoul, alors que personne ne parvenait jusqu’à ces endroits. Par la suite, j'ai vu[...], à quatre heures de Ras ul-Aïn, des quantités de puits remplis d’un nombre incalculable de cadavres [...]. Ceux qui, affamés et assoiffés, n’étaient plus en état de marcher suppliaient « une balle, une balle ». Mais utiliser une balle pour un Arménien était considéré comme du gaspillage. Le poignard, toujours le poignard. Nous avons finalement marché une heure durant en laissant derrière nous nombre de gens qui furent égorgés.
Témoignage de Garabèd K. Mouradian, 13 décembre 1918, cité dans Revue d’histoire arménienne contemporaine, 1998.
Doc 4. Un charnier de victimes arméniennes du génocide dans le village de Sheyxalan
Un charnier de victimes arméniennes du génocide dans le village de Sheyxalan (Turquie), en 1915. (ARMENIAN GENOCIDE MUSEUM / AFP)
Doc 5. Estimation du nombre de mort