Activité 2 - La violence de la guerre
définitions importantes

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Les documents
Doc 1. Carte interactive des violences de guerres commises à Stalingrad et Hiroshima
Doc 2. Les civils, victimes de guerre à Stalingrad
Stalingrad est attaquée par les Allemands de septembre 1942 à février 1943. Serafima Voronina tient son journal pendant la bataille. Elle meurt à la fin de l’année 1942 dans un bombardement.
25 octobre 1942. Dimanche. 14 heures.
Ça fait trois jours que les bombardements se poursuivent, on n’a plus la force de supporter tout ça. On reste dans l’abri sans sortir, on est si éreintés, si déprimés, les poux nous dévorent. La nuit, nous dormons assis, car l’abri est petit et on est nombreux. C’est un supplice, on n’a plus la force d’endurer ça, on n’en voit pas la fin […].
Tout autour, la steppe est brûlée, c’est si terrifiant, chaque jour il y a des incendies. […] Vendredi, il y a eu un combat si terrible, on a pensé qu’on n’en sortirait pas VIVANTS. Nous prions Dieu, nous lui demandons de nous laisser vivants. Si on reste en vie, ce sera alors un immense bonheur…
■ Publié par Maurice Schobinger, Stalingrad-Volgograd, Éditions Noir sur Blanc, 2010.
Stalingrad est attaquée par les Allemands de septembre 1942 à février 1943. Serafima Voronina tient son journal pendant la bataille. Elle meurt à la fin de l’année 1942 dans un bombardement.
25 octobre 1942. Dimanche. 14 heures.
Ça fait trois jours que les bombardements se poursuivent, on n’a plus la force de supporter tout ça. On reste dans l’abri sans sortir, on est si éreintés, si déprimés, les poux nous dévorent. La nuit, nous dormons assis, car l’abri est petit et on est nombreux. C’est un supplice, on n’a plus la force d’endurer ça, on n’en voit pas la fin […].
Tout autour, la steppe est brûlée, c’est si terrifiant, chaque jour il y a des incendies. […] Vendredi, il y a eu un combat si terrible, on a pensé qu’on n’en sortirait pas VIVANTS. Nous prions Dieu, nous lui demandons de nous laisser vivants. Si on reste en vie, ce sera alors un immense bonheur…
■ Publié par Maurice Schobinger, Stalingrad-Volgograd, Éditions Noir sur Blanc, 2010.
Doc 3. Les soldats dans l’enfer de Stalingrad
Alexander Werth, journaliste britannique, est à Stalingrad quelques jours après la défaite allemande.
Pendant des semaines, on s’était battu dans l’usine Octobre rouge et tout autour. Des tranchées sillonnaient les cours de l’usine et même les ateliers. À présent, au fond des tranchées, on voyait encore des cadavres verts (les Allemands), des cadavres gris (les Russes), et des débris humains gelés, et, partout, des barbelés, des mines à moitié découvertes, des douilles d’obus, des barres de fer tordues et entremêlées ; on imaginait mal que quiconque ait pu survivre en ces lieux. […] À Karpovka, les Allemands mangeaient des chats. Ils avaient faim, ils avaient très froid et beaucoup sont morts gelés.
■ Alexander Werth, La Russie en guerre, Stock, 1964.
Alexander Werth, journaliste britannique, est à Stalingrad quelques jours après la défaite allemande.
Pendant des semaines, on s’était battu dans l’usine Octobre rouge et tout autour. Des tranchées sillonnaient les cours de l’usine et même les ateliers. À présent, au fond des tranchées, on voyait encore des cadavres verts (les Allemands), des cadavres gris (les Russes), et des débris humains gelés, et, partout, des barbelés, des mines à moitié découvertes, des douilles d’obus, des barres de fer tordues et entremêlées ; on imaginait mal que quiconque ait pu survivre en ces lieux. […] À Karpovka, les Allemands mangeaient des chats. Ils avaient faim, ils avaient très froid et beaucoup sont morts gelés.
■ Alexander Werth, La Russie en guerre, Stock, 1964.